Infractions et radicalisation

Infractions et radicalisation

Infractions

Si un·e mineur·e est victime d’infractions, par exemple une agression, du racket ou du harcèlement-intimidation entre élèves, il est important qu’elle ou il en parle à ses parents ou à un·e adulte de confiance et que sa situation soit prise au sérieux. De telles agressions peuvent être signalées à la police (n° de téléphone : 117).

Un·e enfant ou un·e adolescent·e peut être sanctionné·e par la justice si elle ou il commet les infractions suivantes ou si elle ou il y participe :

  • Dommages à la propriété (vandalisme, graffitis, tags, etc.) ;

  • Vol, recel, vol en bande, vol avec violence (racket, brigandage, etc.) ;

  • Agressions, lésions corporelles, voies de fait, contrainte, injures, menaces graves ;

  • Tout acte d’ordre sexuel sans consentement : contrainte sexuelle, viol, etc.

Les conséquences de ces infractions peuvent être diverses : une sanction pénale ou une mesure éducative (par le Tribunal des mineurs), une sanction administrative (par l’école ou la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ)) ou une sanction financière.

Radicalisation

La radicalisation est un processus qui peut toucher des jeunes en situation de mal-être ou de questionnement. Dans ces moments de vulnérabilité, certaines personnes peuvent exploiter ce sentiment pour exercer une influence, que ce soit dans la vie réelle ou à travers des espaces en ligne comme les réseaux sociaux ou les jeux vidéo. Il est donc important de rester attentive et attentif aux activités numériques des jeunes et de maintenir un dialogue ouvert avec elles et eux.

Peu à peu, la ou le jeune peut être amené·e à croire que son groupe détient la vérité tandis que les autres se trompent. Ce glissement peut se traduire par l’adoption d’idées extrêmes, des changements soudains de comportement, de langage, d’apparence, d’amitiés ou d’habitudes, sans explication apparente.

Une idéologie radicale se caractérise par une vision binaire du monde, ami·e·s contre ennemi·e·s, ainsi que par le rejet des règles de droit, de la démocratie et du pluralisme. Elle peut revêtir différentes formes : religieuse, politique ou encore monothématique, comme le complotisme ou le masculinisme.

Lorsqu’une idéologie radicale conduit à l’usage de la violence pour imposer ses idées, on parle de radicalisation violente. Elle peut se manifester par le recours direct à la violence, par l’incitation à celle-ci ou encore par des actes terroristes visant à semer la peur pour parvenir à ses fins.

Face à ces signes, l’entourage joue un rôle essentiel. La radicalisation est souvent perceptible et il est crucial de ne pas rester seul·e avec ses inquiétudes. Demander de l’aide à l’école, à des centres spécialisés ou à des professionnel·le·s compétent·e·s permet d’agir à temps. Il est en effet possible d’accompagner une personne dans un processus de désengagement et de réintégration au sein de la société.

Questions fréquemment posées

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